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Les bienfaits de la pratique

Les bienfaits de la pratique

Les 7 piliers de la sagesse pour aller plus loin, plus longtemps…

Article du Karaté Magazine n°28 de juillet/août 2018 avec Jean-François Brocero qui était alors kinésithérapeute des équipes de France.

 

1 – Bien traiter les douleurs

  • Une douleur est un Signe dont il faut toujours tenir compte.
  • Les douleurs aux genoux proviennent le plus souvent d’un échauffement insuffisant et d’étirements des ischio jambiers comme des quadriceps insuffisants.
  • Les douleurs au mollet et au tendon d’Achille surviennent elles aussi au fur et à mesure de la pratique avec des échauffements et des étirements insuffisants et peuvent dégénérer en tendinite.
  • Ne jamais laisser une douleur qui reste après plus de 5 entraînements (deux semaines et demi) sans traitement. Une douleur qui reste, c’est une douleur qui s’ installe. Une fois installée, elle est plus difficile a éliminer. Une douleur récurrente entraîne des déséquilibres qui entraînent à leur tour d’autres douleurs.

 

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Origines du Krav Maga

Origines du Krav Maga

Pour une fois, ce n’est pas le Japon ni la Chine qui sont à l’origine directe d’une méthode de combat, mais, un peu plus près de nous, le Moyen-Orient. Issu de la tourmente européenne des années 30 et 40, le «Krav Maga» a d’abord été conçu pour les militaires de Tsahal, avant de partir à la conquête du monde entier. En France, le Krav Maga est affilié à la FFKarate depuis trois ans (NdR : 2005).

Extrait de l’interview de Richard Douieb (NdR : il était 6ème dan et coordinateur technique en 2008) par E. Charlot.

Qu’est ce que veut dire « Krav Maga » et quels sont les principes de la méthode ?

En Hébreu, « Krav » veut dire combat et « Maga  contact. Il s’agit d’une méthode originale de défense destinée au départ à l’armée et qui repose sur des principes liés à l’expérience du combat. Des mouvements simples, les plus courts possibles -car il s’agit dans la ces d’une réponse à une attaque, de gagner du temps sur le mouvement de l’agresseur- et automatisés, car de bons réflexes peuvent sauver une vie. Mais un bon spécialiste de chez nous, qui a aussi une expérience d’autres disciplines, pourra y greffer un système de projection ou de clés par exemple. Il faut juste faire en sorte de ne pas être blessé, donc d’agir vite et de façon décisive, sans laisser à l’agression le temps de se développer. À l’entraînement, notre souci majeur est de ne pas créer d’à priori, de type règlement sportif, pour garder l’esprit ouvert et pertinent dans une situation de combat libre.

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Le traité des 5 roues

Le traité des 5 roues

Présentation du traité des 5 roues de Miyamoto Musashi, extrait d’un article d’Emmanuel Charlot paru dans le Karaté Magazine de décembre 2006.

Il est quatre heures du matin. Un homme solide qui vient de passer la soixantaine, au visage sévère et ingrat, est installé face aux statues des divinités qui s’élèvent dans l’herbe sur le sommet du Mont lwato. C’est un guerrier. Assis devant une table basse, dans la brise qui fait vaciller sa chandelle et le paravent de toile qui le protège, il se prépare à puiser l’énergie du lieu et des esprits qui l’animent pour faire une œuvre à sa façon, directe et précise comme le plus parfait des coups de sabre. Ce vieillard impressionnant sent venir la mort (qui le prendra deux ans plus tard) et s’apprête à condenser pour son disciple, en cinq chapitres courts, l’essentiel de son savoir. Son savoir ? Celui, chèrement payé, qu’il a acquis par une vie d’errance et de méditation consacrée uniquement à l’approfondissement de son talent de sabreur, celui qu’il a acquis en sortant victorieux de plus de soixante duels en dix ans, tuant ou blessant la plupart de ses adversaires… Myamoto Musashi est un personnage effrayant. S’il est le contemporain de d’Artagnan (dont certains de ces camarades ne devaient pas être loin de ces performances en matière de duel), le parcours de ces deux guerriers sont aux antipodes l’un de l’autre. Même ceux de son temps ne parurent pas trouver très sympathique le colosse japonais (il faisait plus de 1m80, à une époque où les gens ne dépassaient pas souvent 1m60), dont l’occupation principale était de démontrer sa capacité, jamais prise en défaut, à tuer de façon brutale et imprévisible les autres experts de sa génération. Cet homme froid comme la mort et fier comme un samouraï sans maître, qui se revendiquait comme « le plus grand adepte du Japon » dans sa discipline de prédilection eut des relations distantes avec ses contemporains (ceux qu’il ne tuait pas). Jalousé souvent, craint toujours, sous-estimé parfois… et lui-même peu apte à s’incliner ni à quémander, même s’il est probable que l’ambition sociale fut sans doute, au moins un temps, un de ses moteurs. Mais ce n’est que sur la fin de sa vie, et sans avoir connu les honneurs des grandes cours du shogun et des clans les plus riches qu’il aurait voulu convaincre de son talent unique de stratège, qu’il trouva des seigneurs pour le recevoir et lui permettre de rester plusieurs années dans les mêmes lieux, approfondissant et enseignant.

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